mercredi 14 septembre 2011

ONEECHANBARA THE MOVIE - VORTEX - aka CHANBARA BEAUTY VORTEX aka ZOMBIE KILLER VORTEX de SHOUJI ATSUSHI (2009)


ONEECHANBARA THE MOVIE - VORTEX -  aka CHANBARA BEAUTY VORTEX aka ZOMBIE KILLER VORTEX de SHOUJI ATSUSHI (2009)

Avant de commencer la review de ce ONEECHANBARA VORTEX, il est nécessaire que vous lisiez celle du premier opus que j'ai écrit en cliquant sur ce lien :

http://darkdeadlydreamer.blogspot.com/2011/09/oneechanbara-movie-aka-chanbara-beauty.html

Cela étant fait, rentrons dans le vif du sujet!


Dans un mode dévasté par les morts vivants, Aya et Saki, deux sœurs du clan Himichi qui possèdent un sang aux propriétés puissantes uniques vont faire la connaissance de Misery, une autre jeune femme partageant cette singulière particularité. Elle va leur apprendre qu'une organisation cherche à s'accaparer les pouvoirs de ce sang en capturant tous ceux qui le possèdent et dirigée par la mystérieuse Himiko.

Aya, Saki et Misery vont alors partir à la recherche d'Himiko, qui de plus semble contrôler une puissante armée de zombies. Mais les deux sœurs vont bientôt se rendre compte qu'elles ont été bernées et vont tomber dans un piège tendu par Himiko...


Autant le dire tout de suite, j'ai vécu un véritable calvaire lors de la projection de ce film et j'ose le dire il s'agit probablement d'une de mes dix expériences de cinéphile les plus atroces jamais vécue! 

Le précédent opus, ONEECHANBARA était sympathiquement distrayant et nous faisait passer un moment agréable malgré tous ses nombreux défauts, mais il devient carrément un chef d'œuvre comparé à la débâcle insupportable qu'est ONEECHANBARA VORTEX!

Pour commencer, sachez que VORTEX n'est pas la suite de ONEECHANBARA mais un reboot et ce moins d'un an après la sortie de ce dernier!


Une fois ce constat établi, on repart donc à zéro et au début on croit comprendre les raisons de ce reboot, le premier film trahissant le matériau d'origine sur plusieurs points, dont le fait que les deux sœurs Aya et Saki, héroïnes principales du jeu qui normalement combattent côte à côte, se retrouvaient à l'inverse dans le film ennemies jurées.
Les autres changements majeurs concernaient l'ajout d'un sidekick et quelques libertés concernant notamment les tenues et le background de Reiko.

Mais malgré tout le film fonctionnait plutôt bien grâce notamment à d'honnêtes interprétations et à des séquences d'action bien chorégraphiées malgré un petit budget, il avait le mérite d'être un bon divertissement et visuellement était assez fidèle au jeu.


Le reboot qu'est ONEECHANBARA VORTEX semble oublier tout cela ou plutôt applique complétement la recette inverse car non seulement les défauts du premier sont toujours présents et multipliés par mille mais surtout les qualités citées plus haut disparaissent complétement au profit de nouveaux problèmes. C'est la totale, quoi!

Commençons par les qualités : les tenues des héroïnes sont encore plus fidèles aux jeux, notamment celle de Reiko qui retrouve ses lunettes et de nouveaux personnages jusque-là absents sont réintégrés dont Misery qui s'avérera devenir la boss de l'armée des zombies et donc la bad girl à abattre.

La trame également reprend dans les grandes lignes celle du jeu ONECHANBARA BIKINI SQUAD, on pense donc lors des 5 premières minutes que ce reboot sera plus fidèle et donc plus jubilatoire que le premier film.
Faux et fin de l'énumération des qualités du film!


Les nouvelles interprètes des héroïnes ont certes les mensurations adéquates et le physique de leur équivalent de pixels, mais bon sang qu'elle sont mauvaises actrices!
Aya, qui dans le précédent film était admirablement jouée par Eri Otoguro est ici interprétée par la surpoumonnée Chika Arakawa mais manque cruellement de charisme et s'avère vraiment mauvaise dans son jeu, se contentant de grimacer pour signifier la colère par exemple.

Les interprètes de Saki et de Reiko ne sont pas mieux loties puisqu'elles ont bien du mal à aligner leurs répliques respectives sans sur-jouer à outrance et de plus semblent ne pas trop savoir comment se tenir face à une caméra.


Le personnage de Reiko est à ce titre un mystère complet dans ce film puisqu'elle apparaît et disparaît aussitôt et ce sans raisons réelles et comble du comble, alors que ce reboot semblait corriger l'erreur du précédent film de faire d'Aya et Saki des rivales, voilà que soudainement et sous des prétextes ridicules cela se produit de nouveau ici!

Adios la fidélité affichée au début et ce en moins de quinze minutes! Et on est (malheureusement) qu'au début de ce désastre total!

Une des choses les plus hallucinantes concerne les combats qui étaient réussis et particulièrement bien chorégraphiés dans le premier opus, ici réduit à leur plus simple expression et qui balancent aux chiottes les fameux coups spéciaux d'Aya qui en faisait tout l'intérêt au profit d'effet de projections de sang numériques à deux balles sur l'écran qui sont marrants deux secondes mais deviennent atroces à supporter car systématiquement utilisés et franchement graphiquement gênants pour pas dire -excusez moi de l'expression- vraiment chiants et de mauvais goût!


La mise en scène est tout bonnement inexistante, les combats se contentent de montrer les protagonistes gesticuler dans tous les sens sans cohérence visuelles réelles, les décors déjà un peu nazes dans le premier film sont ici totalement pourris, les zombies ressemblent à tout sauf à des zombies, l'histoire est proprement sans intérêt, même si elle tente de faire le lien avec le jeu en exploitant le mode berserk de l'héroïne et introduit un nouveau personnage masculin pseudo romantique et héroïque à baffer et la musique est proprement insupportable et vous laissera une atroce migraine!!!

Le combat final atteint des sommets de bêtises que ce soit visuellement, narrativement ou au niveau des interprétations totalement affligeantes... On hallucine et on supplie que tout cela s'arrête, et vite!

Non, rien à en tirer, le film dure 1h20 et on a l'impression qu'il dure 4h00 tellement c'est atroce et pénible à regarder... J'ai bataillé pour ne pas m'endormir à maintes reprises et pourtant il n'était même pas 19h lorsque je l'ai vu... Au bout d'un moment la projection devient même une véritable torture mentale et visuelle qui éprouve la tolérance des plus courageux cinéphiles comme moi pourtant habitué au Z les plus calamiteux... Et ce n'est pas l'opulente et remuante poitrine de Chika Arakawa qui y changera quoi que se soit!

NOTE GLOBAL : 03/20


Luke Iron Mars

2 commentaires:

  1. LOL.Une des pires expérience de ma vie c'est clair! L'affiche est jolie mais trompeuse et trafiquée en plus! Mais il fallait bien que quelqu'un s'y colle pour en parler... Le premier opus,lui,est agréable toute proportion gardé.

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