mardi 30 août 2011

ALIEN RESURRECTION de JEAN PIERRE JEUNET EXTENDED VERSION (1997)



ALIEN RESURRECTION de JEAN PIERRE JEUNET
EXTENDED VERSION (1997)

Cet avis est une réponse à la demande de mon ami et passionné de cinéma Bruno Dussart qui suite à sa critique positive sur ALIEN RESURRECTION a souhaité que j'expose mon point de vue, négatif celui-ci, afin de les confronter amicalement. Il ne s'agit pas de polémiquer violemment mais bien de participer à un débat ouvert dans un respect mutuel de notre part sans entraîner de conflits quels qu'ils soient, mais uniquement pour simplement échanger nos points de vues divergeant.

Je précise qu'il s'agit de mon onzième visionnage depuis que je l'ai découvert en salle à sa sortie en 1997 car j'ai souhaité redonner nombre de fois une nouvelle chance au film de Jean-Pierre Jeunet, réalisateur que j'idolâtre pour le reste de son travail.
Merci de tenir compte de tout cela en lisant mon humble avis totalement subjectif qui n'engage que moi.



Sur le papier ALIEN RESURRECTION rassemble tous les éléments propices au chef-d'œuvre. L'histoire écrite par Joss Whedon, scénariste de génie connu aujourd'hui notamment pour sa série culte "BUFFY CONTRE LES VAMPIRES", intègre nombre d'idées excellentes développées précédemment dans divers comics édités par DARK HORSE dont celle d'utiliser des Aliens à des fins militaires et la manipulation génétique hybride entre leur espèce et la nôtre.

Le casting aligné participe également à nous faire saliver, avec entre autre Winona Ryder, l'énorme Ron Perlman, Brad Dourif, Michael Wincot, la sculpturale et sublime Kim Flowers et évidemment l'incontournable Sigourney Weaver qui reprend son rôle mythique d'Helen Ripley à notre grande surprise puisque son personnage se sacrifie de manière poétique dans l'opus précédent...


Il ne manquait plus que le nom du réalisateur, et la surprise est de taille lorsque la FOX annonce officiellement qu'il s'agit de Jean-Pierre Jeunet!
Oui, notre Jean-Pierre national tout juste auréolé du succès critique, artistique et commercial de son magnifique "La cité des enfants perdus" co-réalisé avec son compatriote Caro.

Sur le coup on se dit que le choix est logique finalement, compte tenu du fait que les opus précédents ont tous été dirigés par des réalisateurs talentueux avec des univers marqués et un style propre tous différents des uns des autres. Sans parler du fait qu'il s'agit d'un réalisateur bien de chez nous! Cocorico donc !

Dans ce projet fou, Jeunet entraîne de plus une partie de ses collaborateurs proches du moment dont l'excellent Dominique Pinon qui rejoint le casting déjà explosif et Pitof qui gère alors la boîte de SFX Dubois pour la prise en charge de la majeure partie des effets spéciaux de cette super production.
Plus rien ne pouvait empêcher cette ALIEN 4 d'être un opus proprement jubilatoire! Sauf que...


200 ans après sa mort, à bord du vaisseau l'USM Uriga le lieutenant Helen Ripley est clonée par des généticiens à partir de restes de son ADN afin de récupérer l'embryon d'un Alien qu'elle abrite en vue d'en faire un élevage à des fins militaires. Un groupe de mercenaires en affaires avec les militaires embarque à bord pour y livrer une précieuse cargaison : des hôtes humains qui serviront à mettre au monde d'autres Aliens. Mais les créatures vont bientôt s'échapper et investir le vaisseau qui de plus se dirige vers la terre...

Dans le fond, le concept de cloner Ripley s'avère excellent ainsi que celui de la manipulation génétique entraînant le mélange des ADN Aliens/humains.
Ripley du fait de cette hybridation se retrouve avec des caractéristiques de la créature telle qu'une force surhumaine, une grande dextérité et possède même un sang au propriété acide.
En sens inverse les créatures, elles, ont semble-t-il gagnées en intelligence.
L'utilisation de ses créatures par les militaires qui tentent de les domestiquer est également une grande idée tout comme les tests faits sur des cobayes humains. Idée toute droit tirée des BDs que j'ai évoquées plus tôt.


La galerie des personnages est également de choix pour la majorité d'entre eux notamment en ce qui concerne les mercenaires venus livrer les fameux cobayes humains justement sortes de salopards bad ass menés par un Michael Wincot au charisme fou, qui comprend des gueules cassées telles que Ron Perlman ou Dominique Pinon absolument génial dans le rôle de Vriess, mécano en fauteuil roulant sans oublier Gary Dourdan dans le rôle de l'attachant Christie qui deviendra plus tard célèbre grâce à la série "Les Experts".

Winona Ryder est tout simplement à croquer dans le rôle de Call, androïde de seconde génération et Sigourney Weaver reprend le rôle mythique qui la fait connaître du public et explore de nouvelles facettes du personnage proprement fascinantes.
Même l'idée de placer l'action en plein milieu d'un immense vaisseau spatial médical géré par l'armée s'avère en théorie un bon choix. Alors qu'est-ce qui ne va pas? et bien la mise en forme...


C'est la version éditée en 2003 que j'ai vue pour faire cette critique qui s'ouvre sur une séquence inédite en salle et qui pose d'entrée le problème tout en étant métaphoriquementt représentative de ce que l'on va voir durant les deux prochaines heures.

Cette scène montre ce que l'on croit être de prime abord une mâchoire d'Alien en gros plan puis de-zoom pour nous révéler qu'il s'agit en fait de celle d'un tout petit insecte ridicule posé sur la vitre d'un cockpit du vaisseau qui se fait écraser d'un pouce par le pilote qui boit un milk-shake.
Puis le pilote enfourne les restes de l'insecte dans la paille du dit milk-shake et soufflant dedans expédie la bouillie qui en résulte, s'écraser contre la vitre...

Très franchement, cette scène résume bien symboliquement le traitement du mythe Alien par Jeunet, qui de toute évidence ne comprend absolument pas les codes de la saga et réduit cette dernière a son plus simple expression, recycle des séquences et des éléments déjà vus dans les épisodes précédents, les mélange et en fait une bouillie qu'il envoit valser sur l'écran, tout comme le petit insecte de cette intro en somme...


Dès les premières séquences on s'inquiète d'une chose :  le cadrage totalement étriqué qui semble presque être un format télé tellement il est réducteur. Jeunet semble ne jamais piger comment restituer la sensation d'espace réduit, de confinement, et filme le tout en cadrant au plus serré en ne donnant aucune ampleur à ses images, et sans jamais rendre justice aux magnifiques décors crasseux qui constituent les intérieurs de l'USM Uriga.

La scène de l'évasion des créatures par exemple tourne rapidement au ridicule, Jeunet choisissant de filmer ces dernières en gros plan au niveau de la mâchoire tuant dans l'œuf cette séquence à laquelle on ne comprend presque rien d'un point de vue visuel, totalement illisible du fait de cette mise en scène grossière, on a d'ailleurs plus l'impression d'être dans un film réalisé par son comparse Pitof qui dans son catastrophique "VIDOCQ" usait et abusait de ce style narratif visuel improbable.


Les Aliens justement sont très mal lotis puisqu'ils n'apparaissent qu'épisodiquement durant les deux heures que constitue le film, et encore, systématiquement mal cadrés une fois de plus exclusivement en gros plan, réduits à de simple mâchoire grimaçantes.

On ne percevra que très peu de fois la créature dans son ensemble et qu'on ne vienne pas me dire que c'était déjà le cas dans le premier film de Ridley Scott et que cela participe à maintenir le mystère autour de cette dernière et à jouer sur la peur de l'inconnu de la menace, l'argument ne tenant pas puisque depuis le film de Scott la créature Alien créée par Giger est aujourd'hui morphologiquement bien connue de tous et que le plaisir procuré participe même depuis que James Cameron les a totalement exposées dans sa séquelle explosive à nous donner envie de la voir évoluer librement dans toute sa splendeur.
Seule la reine échappera à ce traitement, mais Cameron, une fois de plus, en avait largement fait le tour auparavant...


L'évasion et l' invasion du vaisseau par les Aliens censés provoquer la panique est à ce titre effarante de bêtises puisqu'on voit uniquement UNE agression réelle, les autres étant suggérées, alors que cette séquence était l'occasion de montrer le chaos total, de verser dans la terreur à l'écran et de recoller à l'ambiance des précédents épisodes...

Mais non, au lieu de ça Jeunet montre les militaires et autres laborantins courants dans des coursives sous le son strident d'une alarme censées nous faire comprendre qu'il y a danger.
La sensation de stress est à ce titre totalement inexistante, ne vous attendez pas à la ressentir comme dans les précédents opus, Jeunet n'étant absolument pas capable d'installer cela au contraire...

On finit alors par être crispé et agacé d'attendre que tout cela bouge un peu, car 1h 05 après le début du film on continu à arpenter des couloirs désespérément vides sans ressentir la moindre angoisse ni aucune sensation de danger alors que soit disant 12 Aliens rôdent!
Ce n'est pas les attaques ponctuelles dont celle du personnage joué par Michael Wincott qui n'y changera quoi que se soit, scène d'ailleurs totalement prévisible et grand guignolesque au possible... En gros, en tant que spectateur, on se fout du sort des personnages pourtant attachants à la base et avouons-le, on s'ennuie ferme!


C'est la fameuse séquence sous-marine si célèbre montrant les Aliens donnant la chasse aux survivants dans un environnement inondé qui va enfin relever le niveau.
Magnifiquement filmée et montée, la panique nous gagne enfin et la sensation de claustrophobie inhérente à la saga est enfin présente.

La suite nous met même dans une situation de huit-clos angoissant et terrifiant où les survivants sont pris en étau entre deux options mortelles : affronter les Aliens sous l'eau ou remonter à la surface et subir l'assaut de plusieurs face huggers prêt à pondre!
Le tout culmine dans une véritable montée en puissance de l'action qui intègre de plus des coups de théâtre et des éléments dramatiques, à croire que Jeunet s'est retenu durant 1h30 et explose en une fois!

Le final malheureusement va lamentablement inverser la vapeur... Je ne parlerai pas de la créature censée être le rejeton de Ripley que je trouve absolument hideuse et totalement grotesque, comprenez de mauvais goût, mais de la façon dont il s'en débarrasse, à savoir en l'éjectant dans l'espace via un trou dans une vitre... encore et encore comme dans les deux premiers opus... Redondance quand tu nous tiens...


Paradoxalement, on ne sent pas de mauvaise intention de la part de Jeunet, mais simplement un manque total de connaissance vis-à-vis du genre qui se résume pour lui a du grand guignol (c.f la scène de l'insupportable colonel qui ayant été croqué à la tête par un Alien retire puis regarde son cerveau d'un air comique ) et confine au grotesque complet...

Oui ALIEN RESURRECTION est parsemé de passages réussis telle que cette scène poignante où Ripley se retrouve face à ses propres clones ratés et met fin à l'agonie de l'un d'eux ou encore la séquence sous-marine évoquée plus haut, oui le casting s'offre des punch line et des prestations d'acteurs réussies, à commencer par la majestueuse Sigourney Weaver et la belle Winona Ryder, oui le script d'origine est pourtant brillant etc... etc, mais sa mise en forme désamorce tout cela et donne lieu à un film de la saga presque ennuyeux voir inutile...

Si ce film s'était appelé "des monstres dans l'espace", j'aurais peut-être été plus indulgent, voire j'aurais aimé le film allez savoir, mais il s'agit d'ALIEN 4 et compte tenu du reste de la saga, de son héritage, de la mythologie installée, cet épisode laisse une forte impression de gâchis total qui met en colère, tant tous les éléments étaient réunis pour que ce film soit une réussite complète.


Ne vous méprenez pas, ALIEN RESURRECTION n'est pas un navet en soit, il ne plante pas la licence non plus, c'est juste un très mauvais chapitre de la saga, qui est surtout dans les mains de la mauvaise personne à savoir Jean Pierre Jeunet qui n'a absolument pas les épaules assez solides pour porter ce projet probablement parce qu' à l'époque il n'avait pas encore l'expérience requise pour livrer un travail à la hauteur de la franchise et je ne dis pas cela facilement car croyez moi j'étais le premier à l'époque à jubiler de voir son nom associé à une de mes sagas cultes... La douleur est d'autant plus forte...

Vous l'aurez compris, je n'adhère pas aux choix qu'a fait Jeunet, mais nombre de mes ami(e)s eux perçoivent ALIEN RESURRECTION à l'exact inverse comme un film à l'identité forte et unique. Je ne leur dirai pas le contraire, tous les goûts sont dans la nature, mais pour ma part je ne peux pas prétendre aimer un film qui ne me procure aucun plaisir de spectateur, mais au contraire de la colère de voir un concept aussi jubilatoire sur le papier s'effondrer totalement...


Insultez-moi, traitez-moi de trahir la cause ou de je-ne-sais-quoi d'autre, je ne peux pas aller contre ce fait : pour moi ALIEN RESURRECTION est un  ratage, un immense gâchis et un des films les plus frustrant que j'ai vu de ma vie de cinéphile.
Pour finir merci de ne pas avancer l'argument que le fait que le réalisateur soit Français m'oblige à le défendre vaille que vaille par solidarité, car j'ai bel et bien payé ma place à l'époque et je possède pas moins de 4 éditions du film en comptant les formats Laserdisc, Dvd et Blu ray, j'ai largement fais mon devoir je pense, j'aurais tout simplement aimé que Jeunet fasse le sien!

DÉDICACE A BRUNO DUSSART DONT VOICI LA BELLE CRITIQUE, POSITIVE ET TOTALEMENT LÉGITIME QUE JE RESPECTE D'ALIEN RESURRECTION : http://brunomatei.blogspot.com/2011/08/alien-la-resurrection.html

NOTE : 10/20

INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANS

Luke Iron Mars

Corrections Mad Alice Lane

8 commentaires:

  1. Je t'ai lu attentivement cher ami et très sincérement je ne comprends toujours pas ton mécontentement que tu expliques pourtant clairement. D'un aspect technique, je n'ai absolument pas été déçu de la caméra de Jeunet et je trouve bien au contraire qu'il s'en sort avec les honneurs (que ce soit au niveau de la gestion du cadre, des décors et des monstres). Je ne vais pas réexpliquer tout le respect et l'amour que j'ai pour cet opus 4 mais j'ai l'impression que tu souhaitais avec Alien 4, voir ce que TOI tu envisageais de fantasmer devant l'écran alors qu'il s'agit du film caractérisé par Jean Pierre Jeunet en personne. Je respecte ton avis sans aucun problème mais tous les défauts que tu répertories resteront pour moi un mystère. De plus, tu n'hésites pas non plus au début de ton article à délivrer une multitude de qualités à Alien 4 alors que finalement tu le trouves très mauvais. Je pense que ta frustration vient du fait que tout ce que tu avais imaginé au préalable dans ton esprit foisonnant ne s'est pas cristalliser avec la vision cinéphilique de Jeunet. Pour moi Alien 4 possède une personnalité propre commes les 3 autres précédants et je n'ai jamais eu l'impression d'assister à une redite redondante ou inutile. Bien au contraire...
    (Merci d'avoir posté en surplus mon lien optimiste. Ce que je vais faire aussi pour le tien sur mon blog )

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  2. Premièrement, merci de m'avoir lu, toi au moins tu le fais et c'est pour cette raison que j'aime débattre avec toi depuis maintenant quasiment 3 ans, tu es un des rares à lire les avis des autres cinéphiles et à t'y intéresser...c'est suffisamment rare pour être signalé!
    Seulement ton argument ne tient pas lorsque tu avances que si je n'ai pas aimé ce film c'est parce que j'y ai projeté ce que je voulais voir au lieu d'accepter la vision de Jeunet.
    Cela peut-être vrai pour le premier visionnage souvent propice au fantasme et aux envies que l'on aimerait voir je te l'accorde, mais je l'ai vu 11 fois,et dès la deuxième projection, connaissant le film dans l'état puisque l'ayant vu ce processus ne peut plus fonctionner considérant qu'on connait le résultat réel.
    Je trouve ça très réducteur de considérer que je ne suis pas capable de faire la part des choses et de juger le résultat réel à l'écran, le film fini.
    Ton argument sous-entendant donc qu'à chaque vision je projetais de nouveau mes attentes réel...11 fois!!!Non, sérieusement..
    Navré, mais il m'est arrivé effectivement de fantasmer un film, de ne pas l'aimer à cause de ça lors de sa première projection, puis par la suite d'en tenir compte lors de la deuxième vision, de juger le résultat réel et de l'apprécier, comme "THE GOONIES" justement dont on a parlé hier au téléphone!
    Ce n'est pas le cas pour ALIEN RESURRECTION, et ce malgré 11 visionnages... 11 c'est beaucoup de chance, et cela personne ne le souligne, peu de gens donneraient autant de chance à un film!
    Tu évoques aussi le fait que je dénombre un grand nombre de qualités au film et que pourtant je le trouve mauvais. Oui, mais relis-moi, elles sont essentiellement scénaristiques et conceptuelles, la mise en forme détruisant tout cela... Je ne peux pas dire plus en ce qui concerne cet aspect, je suis très clair dans mon avis.
    Pour finir, je rappelle que c'est la deuxième fois que l'on débat du film en 2 ans, et que malgré le fait que je ne l'aime pas je lui ai de nouveau donné une chance pour la onzième fois. Il n'y aura JAMAIS de douzième vision, car je n'y prends AUCUN plaisir et ça que tu le veuilles ou non. C'est un fait. Je ne peux pas inventer un plaisir que je ne trouve pas, ni le simuler. Désolé l'ami! Et sans animosité aucune bien entendu. Ce n'est que mon avis personnel!
    Dieu merci, nos divergences ne nous empêche pas de débattre sainement nous!

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  3. Lol. Ok ok. Cé pourtant ce que jai ressenti en te lisant. Le débat est clot pour ma part.

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  4. Je me retrouve totalement dans ta critique. Et pourtant, comme tu le sais, ça n'a pas toujours été le cas. Lorsque nous l'avons vu au cinéma, je l'avais bien apprécié, pareil quand je l'ai revisionné en vidéo quelques années plus tard. Puis dernièrement, à l'occasion de la sortie en blu-ray, je me refais la "quadrilogie", à raison d'un film par soir, sur quatre jours; et là, non, ce n'est pas passé... Le fait d'avoir revu le film de Jeunet à la suite des précédents m'a définitivement fait changer d'avis. Dès les premières minutes, l'impression de voir un pastiche s'est insinuée, et ne m'a plus quitté.... Après les personnages marquants des trois films précédents, le jeu souvent caricatural et outré de la majorité du casting du 4 m'a sauté aux yeux (sauf Ryder, qui semble en décalage, perdue dans cette course aux grimaces et gros plan déformés). Depuis ce revisionnage, Ripley est définitivement morte sur Fiorina 161 en ce qui me concerne.

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  5. Pour mon 4è visionnage, ça m'a produit l'effet inverse et n'a fait que me réconforter sur le formidable travail alloué au frenchi Jean Pierre Jeunet. J'étais submergé dans l'aventure du début à la fin mais surtout j'ai eu beaucoup d'empathie pour la relation organique de Ripley avec ses nouveaux bambins en pleine mutation ! J'aime préciser que j'ai adoré le final poignant et couillu pour le monstre hybride hérité des Z ritals, sauf qu'ici l'émotion déployée par Jeunet et Sigourney m'a profondément meurtri. Jusqu'à la fin de mes jours, je défendrais bec et ongle cet volet digne et respectueux de cette rubigineuse saga et ne comptez pas sur moi pour retourner un jour ma veste.

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  6. Jeunet était-il vraiment le réalisateur idéal pour clore cette magnifique quadrilogie ? pour ma part, je trouve ce volet trop coloré et comme l'a souligné Luke, la créature final est raté :(

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  7. Alien 4 est un film que j'apprécie. Cependant, il est pour moi le plus faible (j'ouvre une parenthèse pour signaler que la fin d'Alien3 m'avait définitivement pourri le film de Fincher. Quand on s'est taper Terminator 2 juste avant on a envie de dire vous vous foutez de qui là ? Attention, j'adore Alien3, fermer la parenthèse, merci). Je comprend donc très bien Luke dans son jugement, désolé Bruno mais j'ai pas été transporté comme toi. Mais j'y ai quand même pris du plaisir !

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  8. Le moins que l'on puisse dire c'est que le film provoque toujours de vives réactions et ce 14 ans après sa sortie!

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